Murènes - Raies -Rombous

Les murènes communes (Muraena helena) : Rencontrer une murène est un évènement rare, même si elle est qualifiée de « commune » !  Un gros spécimen vit dans les rochers de la maison de Suède et j’ai parfois la chance de le voir. Avec encore plus de chance, la murène peut être en train de chasser et je la vois évoluer parmi les rochers.  Si elle me repère, elle se cache et ressort doucement de sous son rocher si je reste bien immobile un bon moment.  La tête est petite par rapport au corps : la première fois que j’ai vu sa tête dépasser d’un rocher j’ai cru que j’avais trouvé un nouveau poisson tout petit… quelle surprise de voir ce qu’il y avait derrière cette tête !  Je crois qu’on peut dire sans mentir qu’elle a plutôt une sale gueule…Une murène plus petite vit aussi sur le même groupe de rochers à la Croisette et j’en ai vues aussi à la Grande Pointe.   Je reste prudente et ne mets pas les mains dans des creux de rochers car la morsure de murène est assez embêtante.

​

Les raies : J’en ai vues de deux types et seulement une fois pour chaque. La Pastenague commune (Dasyatis pastinaca) qui possède une épine venimeuse était dans la zone de baignade à La Croisette en 2020. La Torpille noire (Topedo nobiliana) est une raie électrique.  Elle était à la Grande pointe, dans la zone de baignade en 2024.  Ces deux raies étaient petites et avaient dû s’égarer !

​

Les Rombous (Bothus podas ) : Ce poisson visible uniquement sur les fonds sableux fait penser à une sole avec sa forme plate, ses deux yeux du même coté (bizarre !) et sa bouche de travers, mais il a des dessins caractéristiques sur le corps qui le différencient.  Ce sont de petits cercles blancs irréguliers. Il se confond parfaitement avec le fond et n’est vraiment visible que quand il se déplace.  Il est assez commun et j’en vois chaque année à La Croisette et à La Grande Pointe.